« Je suis venu au Centre de la main pour l’équipe. Ici, les chirurgiens prennent des décisions de façon collégiale, et mènent des travaux de recherche ensemble. C’est très stimulant. Je suis heureux de travailler avec une équipe qui s’entend et qui s’entraide. Spécialisation après spécialisation, je dois toute ma formation à mes maîtres en chirurgie qui ont pris le temps de me transmettre leurs gestes et leurs connaissances. En rejoignant la clinique, je poursuis ma formation jour après jour, par des recherches et des opérations menées de façon collégiale, à la clinique et en collaboration avec le Centre hospitalier universitaire d’Angers.
Tous mes emails s’achèvent sur la même formule, très respectueusement. Le respect est une valeur essentielle pour moi : le respect pour les maîtres qui m’ont tout appris ; et le respect pour les patients. J’ai la chance de travailler à la Clinique Saint-Léonard et au Centre de la Main, où tout est mis en œuvre pour le bien-être des patients, de la première prise en charge jusqu’au suivi après l’opération : le personnel de la clinique contacte systématiquement les patients ambulatoires après chaque opération pour s’assurer que la douleur est sous contrôle, et que tout est fait pour qu’ils se rétablissent au mieux.
À la clinique, je réalise des opérations courantes de la main (canal carpien, arthrose) ainsi que des procédures plus complexes. Après un premier stage en chirurgie vasculaire puis cardiaque, je me suis orienté vers la chirurgie orthopédique et traumatologique. J’ai eu la chance de faire mon stage de septième semestre au Centre de la main, et la traumatologie de la main m’a passionné. La chirurgie de la main est très fine, très complexe. Nous travaillons à la loupe et au microscope. Puis je me suis spécialisé (et ma formation continue toujours !) en micro-chirurgie (la réparation de nerfs et d’artères, inaccessibles à l’œil nu), en traumatologie de la main et en chirurgie du plexus brachial, dont le but est de redonner une mobilité et une fonction à un membre paralysé.
Enfin, nous réalisons des opérations de chirurgie chez les patient spastiques [raideur musculaire involontaire], pour resociabiliser la main : parfois, il s’agit d’opérer des mains très déformées, que les patients ont du mal à accepter, ou bien pour faciliter les soins d’hygiène ; parfois nous leur redonnons une fonction d’allure simple mais primordiale dans la vie quotidienne, comme la capacité à attraper un bol ou un crayon. Les indications opératoires sont discutées en concertation pluridisciplinaire, de façon collégiale, avec trois chirurgiens du Centre de la main, et des médecins adaptateurs du Centre des Capucins, au CHU.
J’ai tant appris auprès des médecins et chirurgiens du CHU d’Angers que je suis très heureux de poursuivre la collaboration avec eux. »
