Dr Claire Nicot, chirurgien orthopédiste spécialiste du pied et de la cheville, arrive en janvier 2024 à la clinique Saint-Léonard. Pour exercer dès son arrivée bien sûr, mais aussi avec un vaste projet en ligne de mire : l’ouverture, avec le Pr. Jean Brilhault, d’un Centre de la Cheville et du Pied à la clinique. Elle nous raconte ses projets.
« Je suis heureuse d’exercer à Angers, où je vis et travaille depuis des années. J’y ai fait toutes mes études de médecine, dont mon internat de chirurgie orthopédique dans le service du Dr Hubert. C’est sous l’impulsion dynamique du Dr Rony que j’ai profité de mon clinicat pour me spécialiser en chirurgie du pied et de la cheville.
Au quotidien, je vais opérer des pathologies de l’avant-pied, comme l’hallux valgus[déviation du gros orteil], les déformations des orteils (« en griffe »), les névromes de Morton [compression d’un nerf qui gêne la marche]… Je pourrai également prendre en charge les suites d’entorses compliquées, les pathologies du tendon d’Achille – lorsque le traitement médical (c’est-à-dire : la rééducation, éventuellement par infiltrations) suivi par la médecine du sport ou la rhumatologie arrive au terme de son efficacité.
Le futur centre de la cheville et du pied
Notre projet dans les années à venir est de créer, en collaboration avec le Pr. Jean Brilhault, un Centre du Pied et de la Cheville à la clinique Saint-Léonard. Le but de ce centre est de faire travailler ensemble des spécialistes du pied et de la cheville : chirurgiens, mais aussi kinésithérapeutes, podologues, infirmières spécialisées. Le pied est une mécanique délicate, qu’il faut bien « cocooner » après une opération, puis rééduquer soigneusement. Ce centre permettra d’impliquer au mieux les patients autour de leur intervention chirurgicale, avec des intervenants complémentaires pour leur offrir un parcours de soin optimal, de la préparation jusqu’à la rééducation post-opératoire.
Pour proposer une telle structure, je souhaite prendre le temps de visiter d’autres centres similaires pour trouver une organisation optimale, et rencontrer des soignants qui auront envie de travailler de manière spécialisée. Il y aura donc une période de transition, où j’exercerai mon métier de chirurgien tout en préparant l’ouverture du centre.
À l’avenir, je souhaite conserver des liens avec le CHU d’Angers, où j’ai été formée auprès d’équipes très humaines. Par la suite, nous pourrions accueillir en formation des internes du CHU, comme ce fut mon cas au Centre de la Main lors d’un stage qui a marqué un tournant dans ma formation. Je pense que les soignants comme les patients ont tout à gagner de collaborations entre l’hôpital et la clinique. »