Au printemps dernier, la clinique Saint-Léonard a mené une enquête sur la qualité de vie au travail. Près de 9 salariés de la clinique sur 10 se sont exprimés sur leur santé, le stress au travail, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Certains indicateurs sont bons : 82 % des salariés de la clinique se sentent engagés dans leur travail et 66 % sont satisfaits de leur qualité de vie au travail, des taux supérieurs aux moyennes constatées dans des établissements de santé de taille similaire. D’autres peuvent être améliorés, comme la forme physique, la qualité du sommeil et le stress au travail.
« Notre organisation repose sur nos salariés », rappelle Valérie Chaillou, directrice des ressources humaines. « Quand nos salariés vont bien, la clinique va bien. Le but de cette enquête était d’identifier les zones de fragilité et de voir ce que nous pouvions faire concrètement pour améliorer les conditions de vie au travail de nos salariés, et la manière dont les cadres peuvent les accompagnert. »
Un comité de pilotage formé de six personnes, dont deux représentants du personnel, a travaillé sur les résultats de l’enquête pour préparer un plan d’action, qui se décline en trois parties:
- « Être acteur de sa santé »: ce volet prévoit une série de formations sur les risques professionnels et la santé au travail. A titre d’exemple, des ateliers sont prévus les 8 et 10 novembre prochain avec des astuces pour mieux dormir et s’alimenter quand on travaille en horaires décalés.
- L’accompagnement social, avec des ateliers et des formations pour mieux repérer les situations de fragilité personnelle, ou encore sur l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Une première formation a eu lieu le 13 octobre pour informer les salariés sur leurs droits dans les moments de fragilité, comme une séparation ou une maladie, ainsi que des ateliers pour aider les cadres à accompagner au mieux les membres de leur équipe.
- L’organisation du travail: ce dernier volet touche à l’amélioration des conditions de travail, qu’il s’agisse des locaux, de l’ergonomie des situations de travail, d’une meilleure organisation des réunions de service, des outils pour mieux mener les entretiens annuels, et une meilleure communication des informations sur les projets de la clinique (par des réunions ou sur notre Intranet).
Le plan d’action s’est ouvert en septembre 2022 pour environ deux ans. A son issue, La clinique organisera une nouvelle enquête pour savoir ce qui s’est amélioré et ce qui doit encore l’être. « Nous lançons une démarche de longue haleine, nourrie de petites améliorations concrètes, conclut Valérie Chaillou. C’est essentiel: la clinique a besoin de salariés épanouis pour prospérer à long terme. »
