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« Nos actions sont tournées vers l’amélioration de notre outil de travail et de la prise en charge des patients »

5 janvier 2023

« La particularité la plus flagrante de la Clinique porte sans doute sur le plan actionnarial. Les praticiens ont souhaité reprendre en main leur destin en 2016 avec un changement complet d’orientation. La recherche de rentabilité n’est pas la même qu’ailleurs. Ici, les praticiens réinjectent les bénéfices dégagés dans leur outil de travail avec une préoccupation centrale : le patient. Le projet global de la Clinique est d’ailleurs créé en partenariat avec les médecins et les personnels soignants.

Aujourd’hui, notre objectif est de développer une prise en charge la plus complète possible, avec des activités qui sont complémentaires de notre offre existante et s’inscrivent dans une vraie démarche d’innovation, en partenariat avec des laboratoires de recherche : la prise en charge des   patients sportifs, des patients en situation de handicap, et à la croisée des deux, le handisport. Pour y parvenir, nous avons créé un environnement spécifique : une salle de sport, des médecins du sport pilotes du projet, des partenariats avec des associations. Nous avons aussi engagé des discussions avec l’ARS pour créer des complémentarités entre la Clinique et le CHU d’Angers. Nous avons enfin été la première clinique à investir dans un matériel d’imagerie coûteux mais nécessaire pour améliorer encore notre activité d’orthopédie.

Nous avons le même raisonnement sur l’offre de prise en charge des soins dentaires puisque nous accueillons les patients en situation de handicap, ce que nous n’aurions pas développé si nous étions dans la seule recherche de rentabilité. Ce sont des patients un peu en dehors des circuits, dont les situations rendent le soin plus complexe, mais dans ce contexte, le point de vue des médecins est clair : nous devons aller chercher ces patients qui ont besoin de nous.

Dans la même logique, nous intéressons à la prise en charge des patients atteints de maladies neurodégénératives, comme la sclérose en plaques ou Parkinson, en adoptant des méthodes qui ne sont pas courantes pour améliorer leur bien-être. Nous avons mis en place des cours de sport, une variante du judo, pour leur permettre d’appréhender plus facilement la chute. Cela paraît anodin, mais cela aide concrètement à mieux vivre la maladie. Nous avons également instauré un atelier de musicothérapie. Nos patients ont accès à un service offert nulle part ailleurs, avec des activités qui entrent dans le cadre d’un programme appelé Éducation Thérapeutique, qui intègre aussi une diététicienne et une psychologue.

L’avantage d’une structure comme la nôtre, c’est qu’il nous suffit de décider de lancer un projet pour le faire. Aujourd’hui, toutes les actions de la Clinique sont tournées vers l’amélioration des outils de travail des soignants et de la prise en charge des patients.

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